La psychologie transpersonnelle
Historique
La psychologie transpersonnelle est une école de psychologie née au tout début des années 70 de la rencontre entre plusieurs thérapeutes, dont Abraham Maslow (cofondateur de la psychologie humaniste) et Stanislav Grof (fondateur de la respiration holotropique). Considérée comme la quatrième vague en psychologie (après la psychanalyse, le cognitivo-comportementalisme, le courant existentiel-humaniste), elle se situe dans la lignée de psychanalystes comme Carl Gustav Jung et Roberto Assagioli notamment, bien que fondée postérieurement.
Une psychologie multidimensionnelle
Elle intègre aux découvertes des 3 écoles psychologiques classiques (TCC, psychanalyse, thérapies humanistes-existentielles), les données philosophiques et pratiques des grandes traditions spirituelles (religions et chamanisme), ainsi qu’une étude approfondie des états modifiés de conscience.
L’émergence d’un nouveau paradigme selon Grof
En France, la psychologie transpersonnelle a du mal à s’imposer comme un courant fort de la psychologie et est absente des enseignements universitaires du fait de sa posture qui intègre clairement la dimension spirituelle de l’humain. Grof définit la psychologie transpersonnelle comme « une discipline visant à faire une synthèse de la spiritualité authentique et de la science ». L’approche transpersonnelle dénonce l’impasse de l’actuel paradigme scientifique (matérialiste) et prône l’émergence d’un nouveau paradigme.
Au cours des années 80, le transpersonnel a débordé le cadre de la psychologie et est devenu un mouvement de pensée auquel se sont ralliés nombre de chercheurs, y compris dans les sciences dites « exactes ». C’est aujourd’hui un courant de pensée pluridisciplinaire fécond qui compte de nombreux artistes, écrivains, neuroscientifiques, physiciens, astrophysiciens, philosophes, psychologues, psychiatres, ethnologues, etc.
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